Les citations sur les malheurs

Les 24 citations et proverbes malheurs :

Le bonheur est mensonge, et le mal vérité ; de malheurs évités le bonheur se compose.

Alphonse Karr - Les nouvelles guêpes (1853)

Il y a des malheurs qui restent en chemin, c'est une justice qu'il faut rendre à la vie.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Les malheurs qui nous arrivent sont encore plus pénibles si on ne trouve personne à désigner comme responsable.

Grégoire Lacroix - Le penseur malgré lui (2012)

Nos malheurs à nos yeux ne ressemblent jamais aux malheurs d'autrui.

Jean-Baptiste Massillon - Les maximes et pensées (1742)

Se désespérer des malheurs qui nous arrivent, c'est se révolter contre Dieu, parce que rien ne nous arrive que par sa volonté.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

L'amour a besoin de ses malheurs et de ses traverses pour être intéressant aux autres.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Le plus incurable des malheurs est de se croire malheureux.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Il y a deux sortes de malheurs : ceux dont le sort frappe tout à coup, et ceux que nous nous attirons par notre propre faute. Les premiers, tenant à des causes qui nous sont étrangères, peuvent être réparés ; mais les autres sont irréparables : l'esprit d'inconséquence, de légèreté, qui nous les a attirés étant toujours en nous et se reproduisant dans toutes les circonstances qui pourraient nous être favorables. C'est pourquoi on voit des hommes se relever tout à coup des plus grandes infortunes, et d'autres se précipiter de plus en plus par une suite de petits malheurs que l'on a peine à comprendre.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

L'âge et l'expérience nous démontrent une vérité qui est humiliante pour la prévoyance humaine ; c'est que les événements les plus malheureux en apparence peuvent devenir la cause de notre bonheur, et que ce que nous désirons et recherchons avec avidité nous précipite souvent dans des malheurs incalculables.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Un des malheurs de la vie est d'être forcé de vivre avec des personnes qui, par le genre de leur esprit, ne peuvent se faire une idée juste de votre caractère.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Nous nous apercevons, à force de vivre, que la plupart de nos malheurs viennent de ce que nous voulons sans cesse hâter, changer, forcer les événements. Il semble qu'il y ait des enchaînements secrets, des causes, des effets, qui nous conduiraient naturellement au but de nos désirs, si l'inquiétude de nos esprits ne nous faisait faire sans cesse ce qui peut nous en éloigner.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Dieu, pour nous consoler des malheurs de la vie, nous a donné la vertu et l'amitié.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Quand les malheurs arrivent, ils ne viennent pas en éclaireurs solitaires, mais en bataillons.

William Shakespeare - Hamlet (1603)

Les grands malheurs dépassent le cadre de la sensibilité.

Pierre Reverdy - Le gant de crin (1927)

Ne sachant plus qui accuser de ses malheurs, l'athée s'en prend à Dieu.

Robert Sabatier - Le livre de la déraison souriante (1991)

Gardez-vous du plus terrible des malheurs, d'une mort lente imprévue.

Edward Young - Les nuits (1742)

En plaignant les autres, nous nous consolons nous-mêmes : en partageant leurs malheurs, nous sentons moins les nôtres.

Edward Young - Les nuits (1742)

L'un des malheurs les plus ordinaires est de se croire malheureux.

Joseph Michel Antoine Servan - Extrait d'un portefeuille (1807)

Celui dont les malheurs attirent l'attention est à demi consolé.

Charles Pinot Duclos - Les considérations sur les mœurs de ce siècle (1751)

Les grands malheurs font sentir le besoin des grands talents.

Louis-Philippe de Ségur - Les pensées et maximes (1823)

Qui se plaint de ses malheurs en augmente le nombre par ses plaintes.

Antoine Gombaud - Les maximes, sentences et réflexions (1687)

Peu de malheurs sont sans ressource ; le désespoir est plus trompeur que l'espérance.

Vauvenargues - Les réflexions et maximes, 455 (1746)

Tel s'affole d'un rien qui supporte stoïquement les plus grands malheurs.

Pierre Reverdy - Le gant de crin (1927)

Les faiblesses ou les malheurs des hommes les rapprochent, et les rendent souvent plus sociables.

Vauvenargues - Les réflexions et maximes, 662 (1746)

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