Jean-Claude Delamétherie

Biographie :

Jean-Claude Delamétherie Naturaliste, géologue et paléontologiste français né le 4 septembre 1743 à La Clayette dans la Saône-et-Loire, Jean-Claude Delamétherie est décédé le 1er juillet 1817 à Paris. Source : Wikipédia.

Les 46 citations de Jean-Claude Delamétherie :

L'activité multiplie les forces.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'amour procure tous les plaisirs de l'amitié, puisque l'être aimé est le meilleur des amis.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

De tous les attachements, le plus doux, sans doute, est celui de deux époux. Le mariage réunit les plaisirs de l'amour aux charmes de l'amitié.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Les âmes tièdes qui aiment froidement sont repoussées de tous les cœurs aimants.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Le jaloux maladif est l'être le plus malheureux qui existe. Tout le fatigue, son ombre même l'inquiète. Rien n'égale son désespoir. Dans l'accès de sa rage, il ira percer de mille coups, et l'objet qui provoque sa jalousie, et celui dont il est jaloux.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Un cœur tendre et passionné est toujours jaloux. Son amour est trop vif pour qu'il soit indifférent sur l'objet de ses affections. On se donne tout entier ; on exige le réciproque.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Les parents s'aiment eux-mêmes dans leurs enfants, qu'ils regardent comme une portion d'eux-mêmes.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Ne pas user le sentiment, telle est la grande règle pour ménager ses jouissances.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La coquette désire plutôt avoir une cour nombreuse que de former des liens solides. Elle n'aime pas, ou elle aime peu ; mais la coquette emploie toutes ses grâces et tous les charmes de son esprit à fixer autour d'elle des hommes aimables. Elle n'en exige pas un amour véritable ; néanmoins elle désire qu'on lui témoigne un intérêt quelconque.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'illusion, qui exerce un si grand empire sur l'homme dans tout le cours de sa vie, en a un bien plus grand dans les objets de ses amours, qu'elle embellit de tous ses charmes.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'amour est un véritable état d'ivresse, c'est un sentiment impérieux qui domine tous les autres.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Amour ! feu dévorant qui consume l'âme, source de voluptés et de peines, fait pour le bonheur et le malheur des hommes, tu serais le souverain bien si, lorsque tu es heureux, tu pouvais subsister ! Tes charmes sont indicibles, toi seul peux remplir entièrement le cœur. Deux amants se suffisent à eux-mêmes ; le reste de l'univers n'est plus rien pour eux.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

On est trop attaché à son ami pour ne pas en voiler tous les défauts. On l'avertira en particulier de ce que sa conduite peut avoir de répréhensible ; mais, en public, on cherchera toujours à l'excuser, et on prendra sa défense avec toute la chaleur de l'amitié.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'amitié est ce sentiment tendre et affectueux de deux personnes qui prennent l'intérêt le plus vif l'une à l'autre, et se communiquent entièrement leurs pensées. Tout est commun, leurs plaisirs ainsi que leurs peines. Un ami est sûr que son ami fera tout ce qu'il pourra pour le rendre heureux. Il jouit de tous les plaisirs que son ami peut lui procurer.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'amitié n'est vraiment délicieuse que pour l'âme sensible, pour le cœur vertueux.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Trop de sagesse et trop de raison éloignent du bonheur.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Les hommes en général ne sont que de grands enfants.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La femme la plus respectable est celle dont on parle le moins.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Il est de la nature de l'esprit de l'homme civilisé de chercher à perfectionner tout ce qu'il fait.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Un pédant est fatigant, il affecte le savoir que souvent il n'a pas.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Le bon sens est la qualité la plus désirable dans le commun des hommes. Il entretient l'harmonie dans la société. Un homme de bon sens y maintiendra l'ordre, la paix, la tranquillité ; ce que ne ferait pas toujours l'homme d'esprit.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Le sage donne tous ses soins à ce qu'il fait ; mais, convaincu qu'il n'appartient pas à l'humanité d'atteindre à la perfection, il se contente du bien, sans chercher le mieux.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

En voulant atteindre le mieux, on gâte bien souvent ce qui était bien.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'indolence est le défaut des gens dont le tempérament est flegmatique.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Un travail opiniâtre surmonte tous les obstacles. L'homme qui veut réussir doit être pénétré de cette vérité.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)