Jean-Claude Delamétherie (2)

Les meilleures citations de Jean-Claude Delamétherie :

La journée est trop courte pour l'homme occupé.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'oisiveté non seulement éloigne le bonheur, mais elle est la mère de tous les vices, et le tombeau de la vertu.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La première règle de la sagesse est de rendre son existence aussi agréable qu'on le peut. Rien n'éloigne plus du bonheur qu'une humeur triste et sombre ; rien ne peut rendre plus heureux qu'une aimable gaieté.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Heureux ceux qui peuvent toujours être gais ! Ce sont des caractères dignes d'envie. L'aimable gaieté est un des plus beaux présents de la nature ; elle est une source continuelle de plaisirs. Celui qui est naturellement gai s'amuse de tout. Il communique sa gaieté à ceux qui l'approchent ; il ne voit dans chaque événement que la face riante ; il sait en éloigner tout ce qui pourrait l'affliger.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

On juge toujours les hommes par leur maintien, et ce jugement est rarement faux. La manière de se tenir, de marcher, de parler, de se vêtir, de manger annonce, d'une façon assez sûre, le caractère de l'individu.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La personne aimable est désirée de tout le monde, elle fait les délices de la société.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Chez une personne aimable, tout plaît en elle. Son air est gracieux, ses manières sont affables ; ses procédés sont honnêtes : elle n'ouvre la bouche que pour dire des choses agréables. Toutes ses actions inspirent de l'intérêt. Enfin, elle a l'art de captiver tous les cœurs.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La bassesse est le vice des petites âmes.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'amour-propre cache les défauts, et les érige en vertus.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Estimez-vous tout votre prix, soyez modeste, mais jamais humble.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Qui s'humilie cherche à s'élever.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'homme modeste demeure à sa place sans vouloir s'élever au-dessus, ni s'abaisser au-dessous des autres. La modestie est aussi éloignée de l'orgueil insolent qui cherche à se placer au-dessus des autres, que de la sotte humilité qui veut s'abaisser.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'homme hautain qui cherche à humilier son semblable est l'homme le plus méprisable.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Nul être n'est aussi méprisable qu'un fat, la fatuité est l'excès de la vanité.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Si la fierté est l'apanage des grandes âmes, la vanité appartient aux âmes faibles.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

L'orgueilleux ajoute, à la haute idée qu'il a de lui-même, beaucoup de mépris pour les autres ; il les dédaigne et les repousse avec hauteur. C'est ce qui rend l'orgueil si intolérable.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

On ne doit prendre de résolution qu'après un mûr examen.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

La mollesse est le dernier degré de la faiblesse. L'homme mou est sans caractère, sans force, sans énergie. Il n'est vertueux qu'autant que les circonstances le lui permettent. Tout obstacle qu'il rencontre le fait dévier de sa route.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Chaque personne, dans la société, ambitionne une fortune qui puisse fournir à ses besoins, pour jouir de l'indépendance. Cette indépendance, si chère à tous les hommes, l'est encore bien davantage à l'âme noble et fière, qui ne saurait supporter l'idée de dépendre de qui que ce soit.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Il n'y a point de vrai bonheur sans la santé, car, lorsque le corps est dans les souffrances, l'âme ne saurait goûter aux plaisirs.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Le premier des devoirs du sage est d'apprendre à se connaître soi-même, il ne saurait remplir sa tâche sans cette connaissance.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Autre rubrique à découvrir :