Les citations sur haïr.

Les 69 citations et proverbes haïr :

Une foule de gens se ressemblent trop pour ne pas se haïr.

Antoine de Rivarol - L'essai sur l'amitié (1786)

La vraie et unique vertu est de se haïr, car on est haïssable par sa concupiscence.

Blaise Pascal - Les pensées (1670)

On ne peut haïr sans mentir.

Albert Camus - Actuelles II, Chroniques (1948-1953)

Les hommes se lassent d'aimer, mais ne se lassent pas de se haïr.

Antoine de Rivarol - De l'homme intellectuel et moral (1797)

Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu hais.

Victor Hugo - Philosophie prose (1835-1840)

Savoir haïr est peut-être la plus rare des vertus.

Charles Régismanset - Les contradictions (1906)

Dis-moi qui tu hais, je te dirai qui tu hantes.

Charles Régismanset - Les contradictions (1906)

Aimer c'est dépendre. Haïr aussi.

Grégoire Lacroix - On est toujours beau quand on est amoureux (2013)

L'homme qui n'aime que soi ne hait rien tant que d'être seul.

Blaise Pascal - Les pensées (1670)

Être haï sans savoir pourquoi est un supplice !

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

Haïr est un exercice fatigant qui ne se justifie que si l'on y prend vraiment plaisir.

Grégoire Lacroix - Un seul soleil, chacun son ombre (2013)

Dieu nous défend de haïr les méchants mêmes, parce qu'ils sont nos frères, et qu'ils peuvent se corriger.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

Il faut haïr et mépriser le vice, et plaindre les méchants.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

Il est impossible d'être en même temps l'ami de deux personnes qui se haïssent.

Félicité de Genlis - Le petit La Bruyère (1801)

On a quelquefois vu des hommes se faire aimer par leurs défauts et leurs vices ; on n'en citerait guère qui ne se soient fait haïr par leurs travers et leurs caprices.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Ce qui fait la force des caractères bien trempés, c'est qu'ils savent haïr, et la faiblesse des âmes vulgaires, qu'elles ne savent pas pardonner.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Celui-là ne semble guère susceptible d'aimer avec discernement qui ne serait pas capable de haïr avec persévérance.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Aimer qui nous hait est d'ordinaire plus aisé qu'aimer qui nous méprise.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Se montrer indulgent pour les travers de ses subordonnés et en même temps ne pas savoir ménager leur amour-propre, constitue le moyen le plus efficace de s'en faire haïr sans parvenir à gagner leur estime.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Nous nous attachons à autrui en raison du bien qu'il a reçu de nous, nous le haïssons en raison du mal que nous lui avons fait et des services qu'il nous a rendus.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Pas de plaisir plus délicat que de se sentir haï par les gens qu'on a cessé d'aimer et d'estimer.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

C'est s'aimer bien peu que de se donner la peine de haïr quelqu'un.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

On n'est haï bien souvent que parce qu'on est envié.

Félicité de Genlis - Les deux réputations (1818)

Rien ne peut faire plus haïr son miroir à une femme que sa vieillesse.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Les femmes ne haïssent rien tant que les amants qui les quittent pendant qu'elles les aiment encore. Le silence en est dangereux, et la vengeance terrible.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Les femmes haïssent plus ceux qui les trouvent laides que ceux qui ne les trouvent pas sages.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Les gens les plus haïs sont souvent ceux qui s'aiment eux-mêmes.

François Salvat de Montfort - Vasconiana ou recueil des bons mots (1708)

Haïr tous les hommes est une injustice à l'égard de quelques-uns, un excès de sévérité à l'égard de quelques autres, et toujours un malheur pour soi-même.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Nous ne saurions aimer ceux qui nous méprisent avec raison, et nous haïssons dans les autres la mauvaise opinion que nous leur avons donnée de nous-mêmes.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Les âmes élevées ne haïssent pas, elles méprisent.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Le misanthrope fuit les hommes sans les haïr ; l'égoïste les recherche sans les aimer.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Je hais à l'égal des portes de l'enfer celui qui dit une chose et qui en cache une autre au fond de son cœur.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Ce que tu ne peux ni haïr ni quitter, il n'y a pas d'autre ressource que de l'aimer de tout ton cœur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 4 septembre 1855.

La haine exige tant de forces toujours armées, qu'en France, on s'y met à plusieurs quand on veut haïr longtemps.

Honoré de Balzac - Les maximes et pensées (1856)

L'on hait toujours ceux que l'on craint : l'orgueil rougit de sa propre faiblesse, et la honte qui lui vient de la part d'autrui, il la lui fait payer par une haine implacable.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Aujourd'hui, chacun envie les distinctions publiques, et chacun prend en haine ceux qui les ont obtenues. Ainsi, haïr et être haï, voilà la condition sociale que l'homme s'est faite, voilà une de ses conquêtes.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Pour faire haïr la vertu, il faut la dénaturer ; pour faire aimer le vice, il faut le couvrir de fard ; toujours et en tout la vérité triomphe.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Ce n'est pas vous que l'on haït, ce sont vos vertus et vos qualités : si vous étiez semblable à lui, l'homme méchant et envieux vous pardonnerait.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Il y a des gens qui semblent nés pour se faire haïr, et pour donner à la haine autant de force que la nature en a mise dans l'antipathie.

Edme de La Taille de Gaubertin - Les pensées et réflexions (1775)

Quelque indifférence que l'on veuille faire paraître à l'égard de ses ennemis, on en souffre toujours tant qu'on ne fait que les haïr, et ce n'est qu'au moment où le mépris commence que nos ennemis cessent véritablement d'être à charge.

Edme de La Taille de Gaubertin - Les pensées et réflexions (1775)