Un des funestes résultats de la guerre, c'est d'endurcir le cœur de l'homme ; si, d'un côté, elle le pousse à faire bon marché de sa vie, elle l'habitue, de l'autre, à faire également bon marché de la vie de ses semblables, et à n'avoir raison d'eux que par l'épée : et qu'arriverait-il, en effet, si, au milieu d'une bataille, le soldat, ému de compassion en face d'une poitrine palpitante, hésitait à frapper ?