Les citations sur la comparaison.

Comparer la femme à une rose, c'est faire un acte de lèse-galanterie ; les roses ne changent-elles pas en vieillissant ?

La morale peut être comparée au timbre d'une horloge qui annonce que l'heure fuit sans que nul y fasse attention.

Il y a des gens dont la présence est insupportable, car on sent qu'ils vous jugent sans cesse, qu'ils comparent vos moindres propos et vos moindres actes à leur universelle perfection.

La politique — telle que les politiciens la pratiquent — peut être comparée à une vieille femme à qui les hommes font la cour.

On passe son temps à désirer des douleurs qu'on n'a pas par comparaison avec celles qu'on a.

Aussi génial que l'on soit, on sera toujours, face à l'immensité de l'Univers, aussi insignifiant qu'une fontaine de village comparée aux chutes du Niagara. Mais ce n'est pas trop grave, l'essentiel, c'est que l'eau soit potable.

Je n'aime pas les comparaisons. Elles sont à la littérature ce que le chardon est à la moisson.

Je compare le passé au présent, et si quelquefois je souffre doublement pour avoir déjà beaucoup souffert, plus souvent encore j'apprends par cette comparaison à savourer le bonheur présent.

Les babillards peuvent être comparés à ces vases qui plus ils sont vides plus ils résonnent.

Les plus belles chutes de phrases, les mots les plus heureux, les comparaisons les plus saisissantes, sont presque toujours des cadeaux de l'inconscient.

Il faut le contrôle perpétuel de la comparaison pour rester dans la justesse des aperçus.

Rien ne donne plus de relief à une pensée qu'une comparaison juste et neuve.

Il est des hommes en qui le génie repose à leur insu ; il faut quelque évènement qui les en avertisse ; je les compare à ces fleurs que les aquilons tiennent fermées, et qu'un simple rayon du soleil peut faire épanouir.

On peut comparer la société à une salle de spectacle, on n'y était aux loges que parce qu'on payait davantage.

Tout l'or du monde n'est rien en comparaison de l'amour d'une mère et d'un père.

Les comparaisons sont des miroirs plus ou moins fidèles de nos pensées.

On tremble en comparant l'offense et le supplice.

La comparaison fait nos jugements, il n'y a de grands que pour les petits.

On m'a comparé à beaucoup d'hommes célèbres, anciens et modernes ; le fait est que je ne ressemble à aucun.

Je compare tant d'hommes que j'ai vus se disputer avec fureur les chimères de la vie, et qui ne sont plus, aux flots de ma rivière qui se brisent, en mimant, contre les rochers de son lit, et disparaissent pour ne revenir jamais.

Ce qui rend l'homme essentiellement bon est d'avoir peu de besoins et de peu se comparer aux autres ; ce qui le rend essentiellement méchant est d'avoir beaucoup de besoins, et de tenir beaucoup à l'opinion.

Quand on imagine, on ne fait que voir ; quand on conçoit, on compare.

Regretter ce que l'on aime est un bien en comparaison de vivre avec ce que l'on hait.