Les citations sur choisir.

Les 35 citations et proverbes choisir :

Il est des hommes qui détiennent le mystérieux pouvoir de faire les choses à contretemps, de choisir infailliblement le mauvais cheval et d'arriver lorsque la partie est perdue.

Jean Dutourd - La grenade et le suppositoire (2008)

Choisir c'est exclure. Quand tu choisis une femme, tu exclus toutes les autres.

Jean Dutourd - Les œuvres romanesques (1979)

On ne choisit pas sa destinée, on la subit.

Samuel Ferdinand-Lop - Les nouvelles pensées et maximes (1970)

Une femme ayant à choisir entre un garçon sérieux qui ne lui fait pas de promesses inconsidérées et un mirliflore qui lui raconte qu'avec lui elle vivra comme une princesse, dans une fête perpétuelle, c'est le second qu'elle élit. Moyennant quoi elle ne tarde pas à être malheureuse comme les pierres.

Jean Dutourd - La Gauche la plus bête du monde (1985)

Il faut mettre un temps entre la vie et la mort, et choisir un lieu propre à le passer.

Charles de Saint-Évremond - Les pensées, sentiments et maximes (1740)

On ne choisit pas dans ce qu'on aime, on prend tout en bloc.

Jean Rostand - Le courrier d'un biologiste (1970)

Le malheur c'est comme le mariage : on croit qu'on choisit et puis on est choisi.

Albert Camus - Caligula (1938)

Le travail c'est d'être où l'on n'a pas choisi d'être, où l'on est contraint de demeurer.

Christian Bobin - La part manquante (1989)

La raison consiste souvent à bien choisir sa folie.

Joseph Michel Antoine Servan - Extrait d'un portefeuille (1807)

Après de nombreuses années d'observation, je suis en mesure d'affirmer que l'Humanité se compose de deux parties bien distinctes : Moi, et les Autres. Inutile de vous dire que j'ai choisi mon camp !

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire (2006)

La volonté trouve, la liberté choisit : Trouver et choisir, c'est penser.

Victor Hugo - Océan prose (1942)

On accepte bien l'idée qu'en plus des joies la vie nous apporte aussi des souffrances, mais ce qu'il faudrait, c'est pouvoir les choisir dans un menu, comme au restaurant.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire, Tome 3 (2017)

Le mariage est une vilaine loterie où le terne ne sort jamais, les femmes assez imprudentes pour aliéner leur liberté sont condamnées à choisir entre la jalousie d'un tyran ou le supplice des infidélités.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Ce monde est bien mal fait, puisque le plus souvent on n'a qu'à choisir entre deux maux et que le plus souvent aussi on ne sait pas quel est le pire.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

J'épouserais plus volontiers une petite femme qu'une grande, par cette raison que de deux maux il faut choisir le moindre.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

Mon drame : J'ai tellement de raisons d'être heureux que je ne sais pas laquelle choisir.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire (2006)

La vraie prudence a ceci de commun avec la grandeur d'âme, qu'elle nous préserve du soupçon, des craintes exagérées ; elle nous enseigne moins encore à nous défier de nos ennemis qu'à savoir à qui donner notre confiance, et à bien choisir nos amis.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

L'envieux ne choisit pas, tout ce que l'autre a lui est bon.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Que de catégories de maris ! Choisissez bien, pauvres femmes, le tas n'est pas fameux.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Choisir est plus délicat qu'entasser.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Une grande nation a mieux à faire que de trouver des coupables, c'est de trouver des capables. Choisir est le mot de l'avenir ; condamner est le mot du passé. Choisir est le don de la supériorité ; condamner est la dernière des nécessités humaines.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Une certaine fatalité semble s'attacher à la prudence humaine ; plus on délibère sur le meilleur, plus on choisit le pire.

Joseph Michel Antoine Servan - Extrait d'un portefeuille (1807)

Choisissons, autant qu'il se pourra, des amis libres du joug des passions ; car les vices se glissent comme des serpents, ils s'emparent de tout ce qui les approche, ils nuisent par leur contact. Non qu'il faille absolument n'admettre comme ami que le sage parfait : où le trouver dans la longue suite des siècles ? Ne nous faisons pas trop difficiles, mais choisissons le meilleur.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Il arrive toujours un moment où les gens les plus prudents sont obligés de choisir.

Jean Dutourd - Les œuvres romanesques (1979)

Les femmes nous dominent, à ce que j'ai observé depuis mon âge le plus tendre. C'est elles qui nous choisissent, contrairement à ce que nous croyons, ou à ce qu'elles nous font croire.

Jean Dutourd - La Gauche la plus bête du monde (1985)

Le supplice de l'avide, c'est de devoir choisir, donc d'exclure.

Robert Sabatier - Le livre de la déraison souriante (1991)

Nous sommes dans un monde où il faut choisir d'être victime ou bourreau.

Albert Camus - Les carnets II (janvier 1942/mars 1951)

Quand tu as à choisir dans l'ordre des actions, commence par ce qui te déplaît le plus.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 1er février 1852.

Soyez, s'il se peut, aimé de tout le monde, mais n'ayez qu'un certain nombre d'amis, et choisissez-les bien. L'impie, le jureur, le libertin : amis pernicieux. Le joueur de profession, l'intrigant : amis dangereux. L'homme vain, celui qui veut faire fortune à quelque prix que ce soit : amis faux. Le mauvais plaisant, celui qui veut seul avoir de l'esprit, le diseur de riens : amis ennuyeux. Le médisant, le satirique : amis à craindre. Le flatteur, le donneur de mauvais conseils : amis funestes. Le caractère fantasque et bizarre, celui qui se fâche aisément et qui s'offense sans sujet : amis difficiles. L'humeur capricieuse, l'esprit dur, celui qui vous fait trop acheter ses services : amis tyranniques, dont la haine serait moins insupportable que l'amitié.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

Il est dur d'avoir à choisir entre deux défauts ou deux vices que l'on a, et de sacrifier celui qui vous tient le moins à cœur ; cette arithmétique réaliste ne laisse que de l'amertume.

Jean Dutourd - La grenade et le suppositoire (2008)