Ambroise Rendu.

Les meilleures citations de Ambroise Rendu :

L'homme est prêté à la vie, il ne lui est pas donné.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

En toutes choses considérez la fin, et vous vous garderez du superflu.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

La fréquentation continuelle des hommes nous est ennemie ; chacun d'eux nous imprime ou nous vante quelque vice, et le danger croit en raison de la multitude.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Il faut s'abstenir de pécher, non par crainte, mais par devoir.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

N'appelons point juste celui qui ne commet point d'injustice, mais celui qui, pouvant en commettre impunément, s'abstient parce qu'il veut s'abstenir.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Désirer l'adultère, c'est être adultère.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

L'action révèle la méchanceté, elle ne la commence pas.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Le brigand, avant de souiller sa main, est déjà brigand.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Montrez-vous fort et plein de cœur au milieu des revers, ils n'ébranlent que les faibles.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

L'étude est merveilleusement propre à rehausser la prospérité, comme à atténuer le malheur. Elle est tout à la fois et le plus bel ornement et la plus grande consolation de l'homme.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Voulez-vous que Dieu vous soit propice, soyez bon ; l'imiter, c'est l'honorer.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Dieu regarde, non les mains pleines, mais les mains pures.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Un homme de bien a un profond respect pour Dieu : c'est pourquoi il supporte avec fermeté tous les accidents qui lui surviennent, sachant que cela arrive par la volonté divine qui dirige toutes choses ici-bas.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Toute la loi du devoir, toute la science de la morale, toute la règle de la vie est pour chacun de nous dans la réponse que nous nous faisons à nous-mêmes sur ces deux points : Qui suis-je ? Ou vais-je ?

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Les larmes qui se répandent avec les paroles ajoutent beaucoup à leur force ; et quelquefois peuvent y suppléer, car elles ont le poids de la voix.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Excités par l'exemple de ceux qui ont affronté la mort avec courage, cessons de la craindre. Car, puisque ce jour suprême n'entraîne point l'extinction de notre âme, mais un simple changement de lieu, qu'y a-t-il de plus désirable ? Si donc il survient quelque événement par lequel Dieu nous annonce que nous devons sortir de la vie, joyeux et reconnaissants, hâtons-nous d'obéir : pensons que nous sommes délivrés de prison et soulagés de nos chaînes, pour retourner à notre éternelle et véritable demeure. Regardons la mort comme un port et un asile.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Abstenez-vous du serment, toujours, s'il est possible, ou, du moins, toutes les fois que vous le pourrez. Car le propre du serment est d'invoquer Dieu comme témoin de vos paroles ; et dès lors il répugne à la piété et à la religion d'appeler la majesté divine en témoignage pour les choses humaines, la plupart si petites et si viles.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Jurer sans nécessité n'est point d'un homme grave.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

L'habitude de jurer expose au parjure.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Il n'entre pas dans la pensée d'un homme de bien de mentir pour son propre intérêt.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

La dissimulation et la feinte doivent être bannies de toute notre vie : la raison condamne toute tromperie et toute embûche.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Le méchant qui contrefait le bon est le pire de tous les méchants.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Estimez vos esclaves, non par leurs divers services, mais par leurs mœurs. Il y aurait folie à l'homme qui voudrait acheter un cheval, de regarder, non le cheval même, mais seulement la housse et la bride ; non moins fou est celui qui juge un homme d'après l'habit ou la condition. C'est un esclave, mais peut-être il a l'âme indépendante : c'est un esclave, mais prenez garde ; qui de nous n'est pas esclave : l'un de la volupté, l'autre de l'avarice, cet autre de l'ambition, tous de la crainte ? L'esclavage volontaire est le plus honteux de tous.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Autant d'esclaves, autant d'ennemis.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Un bienfait périt sous le babil du bienfaiteur.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

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