Les citations sur les affaires.

Les occupations de l'homme retiré des affaires sont moins importantes et plus importunes.

L'huissier met les affaires en chemin, l'avocat à nu, et l'avoué en pièces.

Très peu des hommes, qui s'occupent des affaires publiques, sont dévoués à leur pays, quelles que soient leurs prétentions. Et même ceux dont le concours a été utile, ayant envisagé aussi leur propre intérêt, n'ont pas le pur désintéressement qu'on leur prête.

Poussez vos affaires, et que ce ne soit pas elles qui vous poussent.

Il est plus facile pour un homme d'affaires d'amasser une fortune que d'en jouir.

J'aime l'exactitude. Dans les affaires, l'exactitude est une vertu.

Qui s'occupe des affaires d'autrui néglige les siennes.

Les hommes prudents et actifs qui connaissent leur force et s'en servent avec mesure et circonspection, seuls iront loin dans les affaires du monde.

Les amourettes des hommes d'affaires sont courtes, ils ne s'attardent pas à ces bagatelles.

On ne juge sainement des affaires que quand on les compare toutes ensemble, et qu'on les place toutes dans un certain ordre, afin qu'elles aient de la suite et de la proportion. Manquer à suivre cette règle, c'est ressembler à un musicien qui se contenterait de trouver des sons harmonieux, et qui ne se mettrait point en peine de les unir et de les accorder pour en composer une musique douce et touchante.

L'égoïsme ne vaut tout son prix que lorsqu'il est accompagné d'une indifférence méprisante pour les affaires d'autrui.

Les hommes sages ne s'engagent pas volontiers dans les affaires.

Occupe-toi de tes affaires, et autrui ne s'occupera pas des tiennes.

Les rencontres font les affaires, et l'action court devant la pensée.

En affaires, je ne plaisante jamais !

Les affaires politiques vont d'autant mieux qu'on en parle moins.

On rencontre dans les affaires des pitbulls qui savent très bien trouver refuge dans les niches fiscales.

La curiosité qui est une avidité d'être informé des affaires d'autrui me paraît infâme.

Nous donnons notre confiance à un homme et le chargeons de nos affaires parce que nous le savons loyal, droit, incapable de tromper ; et ensuite nous nous indignons si parfois il sacrifie nos intérêts aux scrupules de sa conscience.

Il est des êtres qui ne savent parler que de leurs affaires, comme si chacun n'avait pas les siennes.

Les longs discours n'avancent pas les affaires.

Il est des philanthropes qui, incapables de gérer leurs petites affaires, prennent en main celles du monde entier ; mais, comme ils comptent moins de disciples que de créanciers, ils devront toujours plus à l'humanité qu'elle ne leur devra jamais elle-même.

L'oisiveté est plus embarrassante que les affaires.

Moins on aperçoit de diversité entre les esprits qui nous entourent, moins on est propre aux affaires.

Les gens du monde ont toujours respecté les affaires, ils ne se débarrassent que des devoirs.

Les hommes les plus essentiels en affaires sont ordinairement les moins aimables dans l'intimité, et même en société. Il faut de l'abandon pour plaire dans les relations de la vie ; il faut du nerf, de la ténacité, et une certaine roideur pour bien conduire les affaires qui, pour la plupart, admettent peu de distraction.

La défiance que les hommes d'élite inspirent aux gens d'affaires est remarquable : ils ne leur accordent pas le moins tout en leur reconnaissant le plus. Mais peut-être cette défiance est-elle un éloge ! En leur voyant habiter le sommet des choses humaines, les gens d'affaires ne croient pas les hommes supérieurs capables de descendre aux infiniment petits des détails, qui, de même que les intérêts en finance et les microscopiques en science naturelle, finissent par égaler les capitaux et par former des mondes. Erreur ! l'homme de cœur et l'homme de génie voient tout.

Les hommes sont un peu ce que l'opinion les fait ; si l'on n'attachait pas autant de prix au succès dans les affaires, il y aurait peut-être moins de fripons et moins de dupes.

Les gens qui n'ont point de principes dans les affaires, et qui n'ont point de vrai discernement des esprits, vont toujours comme à tâtons ; c'est un hasard quand ils ne se trompent pas : ils ne savent pas même précisément ce qu'ils cherchent, ni à quoi ils doivent tendre ; ils ne savent que se défier, et se défient plutôt des honnêtes gens qui les contredisent, que des trompeurs qui les flattent.

Il y a deux choses que les femmes ne pardonnent pas : le sommeil et les affaires.